Ott Tänak et Martin Järveoja de Toyota ont réalisé une performance impressionnante dans des conditions de pilotage difficiles, maîtrisant les nouvelles spéciales exigeantes mieux que leurs rivaux, pour prendre une avance de 22,4 secondes après la première journée du Rallye Chili. Sébastien Ogier, de Citroën, atteint la deuxième place, tandis que Jari-Matti Latvala, coéquipier de Tänak, remplace Thierry Neuville (Hyundai) en troisième position.

Avec sa Toyota Yaris WRC, Tänak remporte trois des six étapes de la journée, alors qu'il se lance à la poursuite de ses rivaux de la série, Neuville et Ogier, dans ce qui est déjà en train de devenir une course au titre passionnante au sommet.

Les surfaces glissantes, le faible ensoleillement filtrant à travers les grands arbres et causant une visibilité irrégulière, ainsi que le manque de précision des notes de rythme ont généralement entravé la progression des pilotes lors de la première matinée Chilienne du WRC FIA. Ces conditions, ajoutées au fait que les étapes sont nouvelles et ont été parcourues en reconnaissance en condition de brouillard, ont rendu la matinée extrêmement difficile. 

Les conditions s’améliorent quelque peu dans l'après-midi, le soleil fait une percée et les surfaces des étapes sèchent dans une certaine mesure, mais kes choses ne sont pas plus faciles pour autant.

Ogier, sextuple champion du monde en titre, termine la journée en solide deuxième position dans sa Citroën C3 WRC, bien qu'il ait trouvé cette première étape particulièrement difficile dans la forêt chilienne. Neuville retombe derrière Latvala lors de la cinquième étape et atteint l'arrêt de nuit à Talcahuano à seulement sept dixièmes de seconde du Finlandais, en quatrième place.

Kris Meeke n'est pas satisfait de sa performance de la journée dans la troisième Toyota et admet n’avoir pas trouvé un rythme vraiment compétitif dès le départ, mais l’Irlandais du nord se débrouille pour terminer cinquième au général.

Neuf fois Champion du Monde FIA, Sébastien Loeb dément son manque d’expériences récentes sur gravier pour entamer une impressionnante remontée au classement général au fil de la journée. Le pilote Hyundai se classe devant le Gallois Elfyn Evans, en signant le deuxième meilleur temps de la cinquième étape pour terminer la journée en sixième position avec le meilleur temps de la dernière spéciale.

Teemu Suninen, coéquipier d'Evans chez Ford, a lui aussi du mal à trouver un rythme rapide sur les nouvelles spéciales sud-américaines. Le Finlandais parvient à dépasser le Norvégien Andreas Mikkelsen lors de la cinquième étape, mais un retard suite à un tête à queue contre une barrière de l’étape urbaine permet à Mikkelsen de reprendre la huitième place en fin de journée.

Son compatriote Esapekka Lappi, a manifestement du mal à avoir confiance en lui et complète le top 10 dans la deuxième Citroën.

On assiste à un duel passionnant entre le Finlandais Kalle Rovanperä et le Norvégien Mads Østberg pour les honneurs dans la catégorie FIA WRC 2 Pro. Mads mène le peloton à la pause de midi avec sa Citroën C3 R5, mais c'est le jeune Rovanperä qui est le plus rapide lors de la spéciale de l'après-midi sur gravier au volant de sa Škoda Fabia R5. Il prend l’avantage avec 2,4 secondes d'avance.

Un problème moteur à l’accélération et des problèmes de direction assistée sur sa Ford Fiesta R5 M-Sport font reculer l'Anglais Gus Greensmith derrière ses rivaux, mais il conserve un avantage de 50,8 secondes sur le Bolivien Marco Bulacia, quatrième.

Alberto Heller, Takamoto Katsuta et Benito Guerra sont les hommes à battre dans la catégorie FIA WRC 2. Le héros local Heller atteint l'arrêt de nuit 24,5 secondes devant les Japonais, avec Guerra en troisième position. Pedro, le frère de Heller, avait retiré sa Ford de la course lors de la première étape de la matinée.

Rallye du Chili 2019 - Résultats non officiels après Section 3 :