LE GROUPE D’EXPERTS ET CONSEILLERS DU PANEL DE HAUT NIVEAU POUR LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE FIA SE RÉUNIT À GENÈVE
Hier, plus de 35 conseillers en sécurité routière et experts du secteur privé, d'organisations internationales, d'institutions de finances et développement, et d'ONG se sont réunis à Genève pour discuter du plan de travail 2019 du Panel de Haut Niveau de la FIA pour la Sécurité Routière (HLP).
Les participants ont examiné les moyens de reconstituer le Fonds d'Affectation des Nations Unies pour la Sécurité Routière (UNRSTF) et ont étudié les priorités de financement. L'échange s'est basé sur un questionnaire que les experts et conseillers du HLP ont été invités à remplir avant la réunion. Le questionnaire visait à identifier les critères de priorité, et à fournir au secrétariat de l'UNRSTF des suggestions pour le prochain appel à propositions et leur évaluation. Le questionnaire a permis de déterminer que l'Afrique et l'Inde sont des régions clés sur lesquelles il est nécessaire de se concentrer.
La réunion a également permis de faire le point sur les observatoires régionaux de la sécurité routière. Tout d'abord, les discussions ont mis en lumière le travail accompli par l'Observatoire africain depuis la signature d'un protocole d'accord par la FIA, la Banque mondiale et le Forum international des transports en mai 2018. Ils ont donc salué l'organisation du premier atelier multi-pays prévu les 5 et 6 avril, la création d'un site web et la possibilité de coopérer avec le projet Safer Africa, financé par l'Union européenne. Les experts ont également discuté de la création d'un observatoire asiatique de la sécurité routière, le premier atelier se tiendra à Singapour les 20 et 21 mars.
Parmi les sujets discutés :
- le projet FIA-UNEP sur les voitures d'occasion importées en Afrique ;
- le projet pilote de partenariat FIA-WEF pour la sécurité routière en Inde ;
- l'initiative IDB-FIA, "Movernos Seguros", pour engager l'industrie des assurances en Amérique latine ;
- le Mécanisme innovant de collecte de fonds de la FIA pour la sécurité routière.
Pour la première fois, un certain nombre d'acteurs externes de la sécurité routière ont également participé à la réunion. En particulier, des entreprises telles que Julius Baer et Uber, qui se sont greffées à la réunion pour donner le point de vue du secteur privé sur la manière de combler le déficit de financement dans le domaine de la sécurité routière.