Le concept innovant de la Formule E est réputé avoir germé à l’occasion d’une conversation entre Jean Todt, le Président de la FIA, et le Président Fondateur de la série, Alejandro Agag, lors d’un dîner dans un restaurant parisien le 3 mars 2011. Un dîner qui vit les deux hommes noter les grandes lignes du projet au dos d’une serviette de table restée depuis célèbre.
 
“Je dis souvent que je suis le fondateur de Formule E, se souvient Agag, mais le véritable fondateur de la Formule E est Jean Todt. Il a eu l’idée d’introduire un championnat de voitures électriques, et j’ai dit « j’adorerais en être le promoteur »“.
 
La FIA et Formula E ont en effet fait figure de pionniers en matière de promotion d’une mobilité durable, comme l’explique le Président Todt : “Le monde change très rapidement ; en analysant l’évolution de l’automobile, nous avons réalisé qu’il était important de créer une nouvelle discipline de sport auto écologique et encourageant les citadins à rouler électrique. C’est ainsi qu’est née la Formule E.“
 
Jean Todt a ajouté : “Ce championnat est encore jeune et nous restons vigilants pour en assurer la pérennité. L’une des raisons de son succès tient à son lien avec la technologie électrique, qui représente un tournant dans la mobilité urbaine et qui doit être préservé à l’avenir.“
 
Trois ans et demi à peine après ce fameux dîner, l’idée novatrice de Todt et Agag est devenue réalité, lorsque la toute première course de l’histoire de la Formule E s’est déroulée à Pékin, en Chine, en présence de pilotes du calibre de Sébastien Buemi, Lucas Di Grassi, Nick Heidfeld, Stéphane Sarrazin et Jarno Trulli. Depuis ce jour, le championnat a pris son envol et n’a cessé de se développer.
 
Des constructeurs majeurs comme Audi, BMW, Jaguar, Mahindra, Mercedes, Nissan, NIO, Porsche, DS et Renault ont répondu présents à l’aventure du championnat du monde ABB de Formule E, pendant que des progrès significatifs étaient effectués dans le domaine de la performance et de l’autonomie.
 
Les débuts de l’actuelle monoplace de deuxième génération, en amont de la campagne 2018-2019, ont littéralement changé la donne. Sa puissance a en effet été sérieusement revue à la hausse, tout en permettant aux pilotes de disputer l’intégralité de la course, sans avoir à changer de monture à mi-distance. Et la monoplace de troisième génération, qui entrera en lice à compter de la saison neuf (2022-2023), placera la barre encore plus haut.
 
Pour mettre en lumière ces progrès, réalisés sous la direction du département technique de la FIA, l’instance dirigeante du sport automobile a missionné Whisper Films pour produire, en partenariat avec Formula E, un film de vingt-six minutes intitulé « Formule E, du rêve électrique à la réalité d’un Championnat du Monde de la FIA. »
 
“La plupart du temps, la FIA fait office de régulateur, et agit sur les courses comme un arbitre ajoute Frédéric Bertrand, le Directeur du Département Formule E de la FIA. Pour la Formule E, la FIA est encore plus impliquée."
 
Le film va être dévoilé en amont du week-end de l’E-Prix de Rome (10-11 avril) et sera diffusé largement sur les plateformes de la FIA et celles de Motorsport.tv, ainsi que par un certain nombre de diffuseurs officiels de la Formule E. Eurosport, Mediaset (Italie), Prosieben (Allemagne, sur Ran.de), MySports (Suisse), Ziggo (Pays-Bas), Sky Sport (Nouvelle-Zélande), SuperSport (Pan-Afrique) et Fox Sports Asia (Pan-Asie) ont d’ores et déjà programmé le film, tandis que des discussions sont en cours avec de nombreux autres diffuseurs.