LA FIA PARTICIPE AUX RÉUNIONS DE LA BANQUE MONDIALE À WASHINGTON DC

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21.01.19

La semaine dernière, des représentants de la FIA ont participé à une série de réunions dans le cadre de la conférence Transforming Transportation 2019, organisée à Washington DC par la Banque mondiale et EMBARQ, l’initiative de mobilité durable du WRI Ross Center.

Le 16 janvier, la Réunion du Consortium de la mobilité durable pour tous (SuM4All) a réuni un groupe diversifié et influent d'acteurs du transport, dans le but de mettre en œuvre les objectifs de développement durable des Nations Unies, et d'offrir une mobilité sûre et abordable à tous, en travaillant sur les infrastructures, les véhicules, et les préférences des consommateurs.

Pour atteindre cet objectif, SuM4All a décidé de diviser le travail en quatre composantes : Accessibilité, efficacité, sécurité et mobilité verte. Au cours de l'année 2018, des documents thématiques ont été produits par les membres de SuM4All et rassemblés sur la Global Roadmap of Actions (GRA, Feuille de Route Globale des Actions). La GRA est conçue comme un outil permettant d'identifier les synergies et les compromis entre les mesures proposées en fonction du niveau de développement des pays, et de mettre au point un cadre politique viable et un plan de mise en œuvre adéquat.

La réunion a résumé les réalisations à ce jour : 189 mesures politiques proposées et réparties en quatre catégories : Institutions, Infrastructure & Technologie, Récompenses & Prix, et Communications. Les pays ont été classés en quatre groupes en fonction de leur niveau de développement économique, avec 21 à 31 mesures prioritaires rattachées à chaque groupe.

La GRA est ouverte aux commentaires jusqu'à la fin février, après quoi elle sera finalisée et largement diffusée à toutes les parties prenantes.

Les 17 et 18 janvier, les représentants de la FIA ont participé à la conférence Transforming Transportation 2019, sur le thème "La nouvelle mobilité est-elle porteuse de transports durables pour tous ? »

La conférence s'est concentrée sur la manière dont les nouvelles technologies, les plates-formes de données et les nouveaux modèles économiques s'intègrent aux modes de transport actuels tout en résolvant les problèmes connus d’efficacité, d’équité et de sécurité. Également au cœur des discussions, la contribution de la nouvelle mobilité à la lutte contre les bouleversements climatiques.

Les débats ont mis en lumière l'impact de l'introduction de nouveaux types de véhicules, tels que les voitures autonomes ou les scooters électriques, sur le paysage mondial de la mobilité. L'amélioration potentielle de l'accessibilité a été confrontée aux risques de congestion accrue : le taux moyen d'occupation des voitures aux États-Unis a déjà baissé en 40 ans, passant de 1,9 personne par voiture en moyenne à 1,4. Simultanément, le vélo en libre-service a augmenté de 33% entre 2016 et 2017 dans le monde entier, et le co-voiturage double chaque année en Chine.

Les conséquences sur la sécurité ont été tout particulièrement discutées, avec la nécessité d'adapter l'offre d'infrastructures aux caractéristiques des nouveaux modes de micro-mobilité, et de continuer à protéger tous les usagers vulnérables, en particulier les piétons. A New York, par exemple, la limite de vitesse a été ramenée à 25 mi/h (40km/h) en ville, tandis qu'en Espagne, la vitesse par défaut en agglomération a été fixée par la loi à 30 km/h et peut être limitée à 20 km/h selon les conditions.