Être le fils d'un triple champion du monde de Formule 1 s'accompagne d'une bonne part de pression, surtout si vous nourrissez le désir de devenir pilote de course professionnel, et déjà en 1989, l'Australien David Brabham brillait au Grand Prix de Macao.

Après avoir rapidement gravi les échelons du sport automobile australien, Brabham s'est installé en Europe à plein temps en 1989 pour s’aligner dans la catégorie principale du championnat britannique de Formule 3 ultra-compétitif, remportant la série très appréciée dès son premier essai.

Prouvant qu’il ne s’agit pas là de la chance du débutant, il triomphe ensuite à Macao à la fin de l'année, sur l’un des meilleurs terrains de l'illustre histoire de l'épreuve.

Brabham bat Michael Schumacher, Mika Hakkinen, Eddie Irvine, Allan McNish, Heinz-Harald Frentzen, Karl Wendlinger, Alex Zanardi et Julian Bailey, pour ne citer que ceux-là, remportant le Grand Prix de Macao et lançant ainsi sa carrière internationale.

Il passe ensuite en Formule 1, avant de s'adonner avec succès aux courses de voitures de tourisme et de voitures de sport.

Pour célébrer le 30ème anniversaire de son merveilleux succès à Macao, la FIA a récemment rencontré David pour évoquer cette fameuse course de 1989....

Quels sont vos souvenirs du GP de Macao 1989 ? 

« Je garde de très bons souvenirs de Macao en 1989, j'en avais tellement entendu parler, c'était un événement très prestigieux à gagner. Il y a eu des courses incroyables là-bas, alors y rejoindre les plus grands pilotes était quelque chose de spécial. La piste avait la réputation d'être impitoyable et pas facile à apprivoiser, donc c'était un vrai défi. »
 
Vous avez affronté Schumacher et Hakkinen et bien d'autres encore cette année-là - quel a été le niveau de compétition ? 

« Rien que ces noms, Schumacher et Hakkinen, en disent bien assez long… ! Oui, la grille était pleine de pilotes de haut niveau cette année-là, beaucoup de gens disent que c'était l'un des moments les plus forts de l’histoire automobile. Nous avions les meilleurs concurrents du Royaume-Uni, d'Allemagne, d'Italie, de France, de Suède, donc c'était super compétitif. »
 
Qu'est-ce que la victoire du GP de Macao signifiait pour vous et pour votre carrière ? 

« C'était énorme, la course est très appréciée par les gens de la F1 et le fait de l'avoir remportée m'a permis d'obtenir une super licence F1. Le fait d'avoir cette victoire sur le CV a aidé à sécuriser mon avenir dans le milieu. »
 
Les gens disent que Macao est l'un des circuits les plus difficiles au monde - est-ce le souvenir qu’il vous a laissé ? 

« Oui, c'est un circuit urbain très rapide et il est facile de faire des erreurs. Quand je repense à ma course, il y a eu beaucoup d'accidents et j'ai eu la chance d'éviter tout dommage, c’était un point clé dans ma victoire de l’épreuve. »
 
Enfin, avez-vous des conseils ou un message pour la prochaine génération de talents sur le point de courir le GP de Macao ? 

« Il faut garder à l’esprit que c'est un long week-end et qu'il faut être patient. Trouve rapidement ton rythme et garde la foi, même si les choses ne se passent pas comme prévu. »